Le Dojo

Conçu par l’architecte Alain Gabrielli (Shihan de France Shotokan, qui a également conçu celui de SKA à Santa Barbara), c’est un bâtiment de bois et verre, ouvert sur un étang, au milieu d’une clairière.

Sa surface de parquet spécial dojo est de 200m² auxquels sont adjointes deux zones de tatamis de 40m² chacune. Le parquet est amorti : les lambourdes sur lesquelles il est cloué sont posées sur une couche de mousse. Il peut être recouvert de tatamis en cas de besoin pour un stage d’Aïkido par exemple.

Le Dojo est réservé à la pratique d’une discipline. C’est un lieu de partage, d’entraînement et de recherche, et doit être respecté comme tel. Ce n’est ni un temple ni un gymnase, mais c’est plus proche d’un temple que d’un gymnase…

Les chaussures n’y sont pas autorisées. Des casiers à chaussures sont disposés à l’entrée du dojo.

Depuis l’été 2023, le dojo est doté de quatre pompes à chaleur pour assurer un chauffage en hiver et une climatisation en été. Considérant que l’énergie est un bien commun des plus précieux, nous nous efforcerons de suivre les préconisations des autorités pour limiter le chauffage à 15°C max en hiver et la climatisation à 26°C mini en été.

A la fin de chaque entraînement et comme cela se pratique au Japon, le Dojo doit être nettoyé par ses utilisateurs, et rendu propre pour l’entraînement suivant.

(Anecdote racontée par Maître Ohshima sur le site www.shotokai.com.
 « Dans les années 50, lorsqu’on finissait l’entrainement, je nettoyais moi-même le dojo. Tout le monde regardait, mais je n’ai jamais demandé de l’aide. Certains de mes élèves me disaient : « Monsieur Ohshima, vous aimez nettoyer, n’est-ce pas? ». Je répondais oui. Je ne leur demandais rien et je continuais juste à nettoyer. Je disais : « nous avons l’habitude de nettoyer, ça signifie que l’on aime l’endroit dans lequel on a eu la chance de pratiquer ».
Nettoyer le sol, c’est polir mon esprit. C’est ce que j’ai appris et je pensais que peut-être un jour ces gars comprendraient. Après quelques mois, ces élèves savaient qu’ils auraient dû le faire, mais ils ne voulaient pas travailler. Mais ils ont fini par me suivre. Après un ou deux ans, tout le monde voulait nettoyer. A la fin de l’entrainement, les ceintures noires se précipitaient pour nettoyer et les ceintures blanches les regardaient faire. Mais elles ont commencé à se dire « si les ceintures noires le font, j’ai intérêt à le faire aussi. »
Ce n’est pas « hé vous les ceintures blanches, nettoyez! » Nous n’avons pas d’esclave dans ce pays. Les meilleurs doivent travailler plus dur que les autres. C’est comme cela que les autres vous respectent et vous suivent. »
)